[endo] ecto _ in situ, dans le parking sous-terrain de l'hôtel de ville, Monthey

















[endo] ecto | Installation performative _créée en 3 pôles | 2011
matériaux mixte | maïs | bande sonore | aluminium | polycarbonathe | acier | câble électrique | système de diffusion sonore intégré | lumière intégrée | capteur | pvc | matériaux divers
dimension a] noyau, serre 3-75m x 2-50 m x 3-60m + espace d’accès | durée 7,30 minutes
dimension b] contamination de plante de maïs dans un diamètre de 3-00m x 2-50m h
dimension c] contamination de plante de maïs dans un diamètre de 2-00m x 2-50m h
| Créée par Kristelle Paré avec la collaboration de Nathalie Boulin, Christophe Coupeaux, Laure Gilquin, Cécile Robin et François Sallé,

Cette installation déploie un paysage éphémère comme une expérience, sur une déterrestation. Elle est articulée entre deux extrémités ; l’endo et l’ecto ; le dedans et le dehors. Le noyau de l’installation est réfugié dans les sous-sols de la ville. L’endo, présupposant l’asphyxie, mais aussi la nidification des flux, ce lieu renverse l’en-dessous, enferme le dehors. Il laisse échapper quelques plantes étrangères, fragiles, taries...


« Dans l’enclos de son environnement terrestre, atteignant le seuil d’un vide intersidéral que, loin de l’avoir conquis, l’humanité redoute : « l’expérience-limite est l’expérience de ce qu’il y a « hors de tout », lorsque le tout exclut tout dehors. » Cet aboutissement « signifie qu’il n’y a plus d’AUTRE que l’homme et qu’il n’y a plus de DEHORS en dehors de lui » 
« enfermer le dehors, c’est-à-dire le constituer en intériorité d’attente ou d’exception, telle est l’exigence qui conduit la société à faire exister la folie, c’est-à-dire à la rendre possible. »
Maurice Blanchot, L’entretien infini, Gallimard, 1969

Le visiteur est convié à un voyage dans cet espace, dans la matière, l’image, le son. La présence du visiteur fait basculer l'état de cet ensemble et laisse entendre des voix. Tirées de Milles Anonymes, Hommage aux sociétés disparues, de Daniel Danis, ces textes sont portés par Nathalie Boulin, qui en fait résonner le souffle et la poésie.