scénographie de coeur cousu _cie arnica _ m.e.s émilie flacher _

[...]les enfant mêlés aux racines d'un grand chêne [...] Tous noués, serrés par la traversé, jusqu'à l'étouffement, avancer sans pouvoir imaginer la fin...
[...] la terre mangeait les pierres et le ciel mangeait la terre...

Coeur Cousu est l'adaptation du roman du même nom, de Carole Martinez, par Emilie Flacher. Une création dans laquelle s'entremêlent comédiennes, marionnettes, objets, espace, temporalité....
Une espèce d'épopée, une succession de contes qui prennent pied dans un réel qui bascule dans l'imaginaire et revient, et repart. à l'intérieur d'un voile de souvenirs _ qui racontent, évoquent, ranime le deuil et le souvenir pour redonner vie à ces récits, réanimer la mémoire. questionner le bagage de la filiation, de l'autre, de la quête
penser au trop plein _ à la complexité, aux entrelacs, aux fils, aux noeuds, à la fragmentations, à l'accumulation, à l’apparaître...
nous sommes à l'intérieur d'une cour, une cour méditerranéenne
                     à l'intérieur du souvenir
                     à l'intérieur du récit
                     à l'intérieur d'un dessin
plusieurs strates de narration, de présences, d'espaces et de temporalités se superposent. permettre de faire apparaître et disparaître ces voiles de souvenirs, ces petits zoom sur l'histoire de Frasquita
permettre aux personnages de prendre pied dans la cour, leur permettre de transformer, d'évoquer, de faire apparaître, de réanimer les souvenirs.
sentir la douceur et la rigidité _ osciller entre une vision trouble, évanescente, douce et une vision anguleuse, amer, sèche

[...]

construction du décor Coeur Cousu aux ateliers des Constructeurs, valence